mardi 26 janvier 2010

I-3) Des exemples de mutations :

Les radicaux libres

L'organisme a besoin d'oxygène pour vivre. L’essentiel de ce qui fonctionne au sein de notre corps utilise de l'oxygène pour produire de l'énergie. Cette énergie permet à notre organisme de fonctionner, et donc de vivre. Cependant, une partie de cet oxygène n’est pas utilisée correctement et c'est cette petite partie d’oxygène qui produit ce qu'on appelle des "radicaux libres". Les radicaux libres sont des atomes ou des molécules qui ont un électron en plus (électron non apparié). On dit de cet électron qu’il est libre puisqu’il ne trouve pas de charge électrique opposée (de proton) à laquelle il pourrait rester lié. Ils on une forte réactivité, une durée de vie très courte (quelques minutes), et les mettre en évidence est donc très difficile. Un tel électron engendre des réactions chimiques que l’on retrouve dans le processus d’oxydation cellulaire. En effet, ils sont capables d'extraire un électron des molécules voisines pour combler leur manque. Ils deviennent donc néfastes pour un certain nombre de molécules organiques comme nos protéines ou nos lipides. Par exemple, ils peuvent induire des dommages et des lésions sur l’ADN. Ainsi, les protéines deviennent raides et les lipides deviennent rances. Ces réactions, s’effectuent en « cascade », c'est-à-dire qu’une de ces réaction en induit une autre. Les radiaux libres et donc l'oxydation des cellules ne sont pas sans conséquence sur l'espérance de vie d'un individu. Normalement, chez un individu normal, il y a équilibre entre production de radicaux libres et activités anti-oxydantes. Les anti-oxydant (glutathion, vitamines polypterols) sont des substances qui peuvent protéger la cellule des cellules instables. Ils interagissent avec les radicaux libres et les stabilisent. Mais il peut y avoir un disfonctionnement de ces acticités. En effet, l'hyperproduction de radicaux libres est à la base des explications physiopathologiques des grandes maladies dites neurodégénératives : sclérose latérale amyotrophique (SLA), maladie de Parkinson (MP) et maladie d'Alzheimer (MA), le vieillissement cérébral.
Les radicaux libres et donc l'oxydation des cellules ne sont pas sans conséquence sur l'espérance de vie d'un individu, en effet de nombreuse maladies sont liées à l'oxydation:
- Cancer
- Maladies cardio-vasculaires
- Diabète
- Dégénérescence Musculaire
- Maladie d'Alzheimer et de Parkinson Aujourd’hui, La pharmacologie des radicaux libres vise à développer des médicaments anti-radicaux libres ; ce sont des antioxydants.
les radicaux libres sont parfois utiliser pour agir contre le cancer lors de la chimiothérapie pour tuer les cellules infectés car une ccumulation de ces molécules est mortelle pour toute cellules.
action des radicaux libres par oxydation:




La cassure double-brins

Durant la mitose, la cellule est beaucoup plus sensible au stress provoqué par les facteurs cancérigènes comme les UV ou les produits chimiques. Certains de ces facteurs peuvent provoquer, pendant cette période, une cassure de l’ADN qui se brise en deux au niveau de l’élément phosphate. La molécule est alors séparée en deux parties. Lorsque l’ADN est décondensé et présente sous forme de chromatine, cette cassure donnent naissance à deux « morceau » de chromatine qui se retrouve modifié en profondeur puisque le code génétique est décalé et incomplet sur chacune des parties de la molécule initial. Si le code génétique n’est pas réparé ou si l’apoptose n’a pas lieu, les modifications perdurent et étant donné leur importance, elles suffisent à elles seules à rendre la cellule cancéreuse et à initier la création d’un clone muté. Cette cassure peut néanmoins être réparée par une protéine spécifique issue d’un gène réparateur de l’ADN. C’est l’ATM. Cette molécule est présente dans la cellule sous forme de dimères, c'est-à-dire qu’elle est couplée à une autre protéine ATM. Lorsqu’une cassure double brin a lieu, chacune des deux protéines ajoute transmet un atome de phosphore (phosphorylase) à l’autre molécule de son dimère ce qui leur permet de se séparer. La priorité des monomères ainsi formé est de réparer le gène codant pour la molécule p53 qui peut retarder la mitose et provoquer l’apoptose. Cela fait, la protéine ATM se fixe à l’ADN et rajoute un élément phosphate pour « combler » la fissure formé par la cassure de l’ADN. La protéine travaille également sur les protéines qui accompagne l’ADN et qui subissent également des dégâts suite à la cassure double-brin. Cette action est extrêmement rapide (quelque minute) car la protéine ATM est incapable d’arrêter le cycle cellulaire ou de provoquer l’apoptose. De plus, la molécule ne peut pas travailler lors de la mitose. Si les réparations n’ont pas lieu à temps ou si une mutation a eu lieu sur le gène codant pour ATM (ce qui a pour effet de l’inactiver), alors la cassure reste présente et le risque que la cellule puisse donner naissance à un clone cancéreux est très importante.
A l’heure actuelle, les recherches ne permettent pas de déterminer ce qui active la réponse du dimère d’ATM et lui « ordonne » de se séparer pour commencer les réparations, mais tout porte à croire que ce sont le changement qui se produisent dans la chromatine provoqué par la cassure double-brins qui active la molécule.
Les changements qui ont lieu dans la molécule d’ADN peuvent être de nature très diverses et sont généralement le produit de facteurs cancérogènes différent. Les facteurs induisant le cancer agissant généralement à plusieurs, les mutations que subie l’ADN s’accumule le plus souvent.

action de la cassure double-brin:


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